Acquis 1973 par Germaine L’Hardy-Denonain, ce jardin a été créé et mis en valeur jusqu’à devenir un jardin botanique, classé remarquable depuis 2009. Il abrite plusieurs centaines d’espèces provençales et méditerranéennes.
Le jardin s'ouvre sur la place deï Barri, face au restaurant Le Micocoulier. Il vous suffit de descendre quelques marches et de passer le charmant portillon en fer forgé. C'est le jardin secret de notre enfance où l'on aimait se cacher. Un petit bout de paradis d'à peine 2500 m², quatre restanques noyées de végétation entre lesquelles serpentent des sentiers, des escaliers romantiques. Ici se mélangent avec bonheur plantes du massif des Maures et plantes acclimatées.
Labellisé "jardin remarquable" en 2009, label renouvelé en 2015, la visite de ce jardin est gratuite... Profitez-en, c'est si rare ! N'hésitez pas à questionner Mme L'Hardy-Halos, si le portillon est ouvert c'est qu'elle est là. Elle aura plaisir à vous conduire dans son jardin pour vous faire découvrir les merveilles qui s'y cachent. Une visite qu'il ne faut surtout pas rater si l'on est un passionné de jardins !
Au cours des siècles passés, les Gassinois donnaient vie aux berges où se trouve aujourd’hui installé le jardin botanique de Germaine L’Hardy-Denonain. Ils y cultivaient arbres fruitiers (poiriers, cerisiers, pruniers, amandiers, figuiers, jujubiers, caroubiers, arbousiers) et légumes de toutes sortes (pois-chiches, fèves, tomates, salades). Les feuilles des vieux mûriers nourrissaient les vers à soie au temps de la florissante sériciculture et des magnaneries. Les chênes-lièges abondaient en matière première les bouchonneries et fabriques de semelles et d’agglomérés. La trace des démasclages demeure visible sur les plus beaux d’entre eux.
Le village garde en mémoire le passé vivant de ces berges, qui ont retrouvé leur caractère rural, en harmonie avec le vieux village qui les domine et avec le massif forestier qui les prolonge jusqu’à la vallée de la Berle.
Le jardin vous propose une plongée dans la biodiversité méditerranéenne, arbres et arbustes (chênes-lièges, charmes-houblon, myrte et alaterne, cistes et laurientin, lentisque et calycotome épineux, germandrée et luzerne en arbre, ainsi que les herbacées : campanules et spergulaire, cheveux de Vénus et valériane rouge, herbe aux poux et herbe aux verrues, nombril de Vénus et linaire striée, euphorbe des bas-fonds et fausse morgeline, orchidées sauvages, andryale à feuilles intègres, ou encore acanthe, coquelicot, le chasmanthe, lierre, garance, liondent tubéreux…
Les espèces horticoles ne sont pas oubliées : les iris côtoient un rosier de Bancks près d’un gouet à capuchon et d’une agapanthe.