Tacticien remarquable et combattant intrépide, Suffren reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, à l'égal de Nelson ou de Ruyter. Il fut du reste surnommé par les anglais "l'amiral Satan".
• Château de Saint-Cannat : 1729
• Paris : 1788
Fils du marquis de Saint-Tropez, Pierre André de Suffren, fut admis dès l'âge de 8 ans comme Chevalier de Minorité de l'Ordre de Malte dont il devint plus tard Bailli.
Après avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'Estaing pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis, il se voit confier le commandement d'une division de cinq vaisseaux destinés aux mers de l'Inde. Dès son arrivée, il combat avec fougue et acharnement les troupes anglaises, et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Negapatam, Trincomalé, Gondelour.
Revenu à Paris en 1784, Suffren est nommé Lieutenant Général des Armées Navales, Chevalier du Saint-Esprit, et se voit attribuer la charge de vice-amiral. Comblé d'honneurs, Suffren meurt à Paris en 1788 alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement à Brest. Coléreux et violent, grand viveur devant l'éternel, jouisseur obèse, il ne délaissa aucun des plaisirs de ce monde et mourut dans un duel l'opposant au duc de Mirepoix.
Tacticien remarquable et combattant intrépide, Suffren reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, à l'égal de Nelson ou de Ruyter. Il fut du reste surnommé par les anglais "l'amiral Satan".
Pierre-André de Suffren a passé à St-Tropez une grande partie de son enfance, y découvrant la mer et la navigation. Entre ses campagnes militaires, c'est à St-Tropez qu'il venait se reposer.